Récemment, j’ai eu une révélation : je suis nulle en insultes. Je me suis rendue compte de cela suite à un post sur facebook où une blogueuse avait insulté ses likeurs qui ne partageaient pas ses publications. Du coup, j’ai cherché des insultes (pour parodier . Force est de constater que j’ai mis plus de 3 minutes à en trouver une. PLUS DE TROIS MINUTES ! J’ai mis 3 minutes à en trouver une (« espèce de furoncle purulent ») et 7 à en trouver une deuxième (« raclure de bidet »). Du coup, j’ai fait un petit poste parodique sur facebook (et j’ai beaucoup ri avec une personne que j’adore et dont le rire est communicatif).
J’ai supprimé les insultes sexistes et homophobes de mon vocabulaire il y a belle lurette (par contre les expressions ringardes, je les garde) et, du coup, je me retrouve sans ressource. Je suis minable de l’insulte. Bon, il n’y a pas que moi. Mon portable aussi. J’ai dû l’éduquer. Parce qu’envoyer « bord elle de mer de », ça casse le truc. « Tête de vite », c’est pas le top non plus. Bon, au moins ça fait rire mon interlocuteur (le Conquérant). Maintenant, il commence à être au point (mon téléphone, pas le Conquérant. Lui, il est un peur trop au point niveau insulte. Et comme je suis dans la digression, je vais digresser encore un peu… Quel est le gros mot que Bichette dit le plus depuis cet été ? Ça commence par « pu » et ça finit par « tain ». Merci papa. Elle m’a même demandé l’autre jour pourquoi je disais « punaise » ou « purée » et pas put*in. « Parce que c’est un gros mot ? » Voilà, elle a tout compris. Elle a même dit à son cousin « Touche à ton cul ! » (je crois qu’en fait c’est le papa que je dois rééduquer, avant de m’occuper des enfants… Si vous avez des astuces pour « corriger » un grand gamin impoli de presque 37 ans, je suis preneuse).
Bref, où en étais-je ? Ah, oui, je suis nulle en insultes.
En classe, quand j’exprime mon étonnement en utilisant des jurons, soit je le fais en latin (Di boni), soit j’utilise des mots ou expressions désuètes comme « Nom de Zeus » ou « Par Jupiter », « Diantre », « Saperlipopette »…
Mais parfois, je suis un peu légèrement (bon, ok) très énervée et les insultes peuvent sortir de ma bouche. J’ai donc listé celles que j’utilise : raclure de bidet, furoncle purulent, rondelle de cul de babouin, mouche à merde, trou du cul et pot de pus.
J’ai demandé l’aide du Conquérant qui m’a soufflé ses préférées : Pourriture Communiste, Flaque d’urine, Face de pet, Tête de cul en forme d’hémorroïdes, Raz de chiasse.
Bon, je me rends compte que ça tourne souvent autour de la même partie du corps… ou des mêmes sécrétions corporelles. Mais ça fonctionne plutôt bien, non? Sinon, il y a toujours celles du capitaine Haddock !
Et vous, quelles sont vos insultes préférées ?
Ahah tu m’as fait rire avec cet article !
J’ai certaines insultes et gros mots qui sortent facilement. Des « biens » et d’autres moins…
Les « punaise »,’ et autres « cornichons » me viennent de mon papa.
Les « putains » sortent un peu vite ainsi que les « merde » joliment transformé parfois en « merdoum » ou célèbre »‘ « mercredi ».
Ma préféré et mon top ONE reste le « Gast » !
Ah bah oui je suis bretonne pure beurre ne l’oublions pas ! Je l’ai utilisé avant de savoir ce que ça voulait dire.
Et je l’ai apprise à ma fille (je sais c’est mal mais il sort tout le temps, tout seul, il a sa propre vie) parce que dans le 44 beaucoup ne comprennent pas que c’est la version de « putain » en breton lol
Mon mari a de belles insultes et mixtes d’insultes à son actif. Le « fait chier de putain de bordel de merde » est la plus utilisée je crois. C’est universel, ça marche pour tout…
On a commencé à faire attention à ce que l’on dit devant les enfants quand ma fille, un jour, a répondu à son père, qui cherchait encore sa housse de téléphone, « au fond à droite »… Oups !
Voilà, voilà !
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Hi hi hi t’es trop mignonne! Moi je plaide coupable, je suis assez bonne en jurons, ils sortent très vite, il faut dire que je ne suis pas du tout du genre patiente alors je m’énerve vite quand quelque chose ne marche pas comme je voudrais. Quand nous avons eu des enfants on a commencé à faire attention, et comme ils sont dans un milieu scolaire encore assez préservé ça a été. Évidemment quand les garçons sont rentrés au collège on est passé à la vitesse supérieure et je dois dire que des fois ça fuse entre eux mais le « tocard » remplace encore avantageusement le « co..ard »: l’important n’est pas tant le contenu de l’insulte que la façon dont elle sonne. A un moment je croyais avoir trouvé la parade en ne proférant des jurons qu’en occitan mais ça n’a duré qu’un temps, les enfants sont doués pour les langues…
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Et ‘tain, merdum, mercredi, merdouille, fait chi…. sont parmi celles que j’utilise le plus mais je peste peu.
Les « je m’en bats les couilles », va te faire voir, nique ta mere, fils de pu.. etc. inconnues chez moi
Mon regard dit tout en fait! 😉
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Merci pour m’avoir fait rire ainsi !
ici, je suis très basique en insulte… par contre depuis un « nom d’une queue de vache » sorti spontanément de la bouche de ma 6 ans, on à fait un jeu du « nom d’un.e » quand on est surpris ou énervés… tout y passe depuis le chat sans poil jusqu’à la piscine sans os (oui os, pas eaux, et alors ? )
cela détend un max !
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