Récemment, j’ai reçu par la Poste un roman voyageur. Il vogue de blog en blog, pour satisfaire la soif de lectures de blogueurs et blogueuses. Il repartira très bientôt vers de nouvelles aventures, dès que j’aurai rédigé ce billet.

Ce roman, c’est le tome 5 d’une série intitulée Les Lutins Urbains. Pourquoi commencer par le tome 5 ? Eh bien pourquoi pas ? Après tout, il se passe en Bretagne et le titre « Korrigans et Grosse Galette « est appétissant.

Je vous livre le synopsis puis je vous donne mon avis, ça vous convient ?

Synopsis :

Les Lutins Urbains débarquent en Bretagne ! Chassés de la Grosse Cité par la sinistre Brigade de Répression de l’Onirisme (la BRO), nos amis viennent demander l’aide des Korrigans, leurs cousins bretons.

Grâce au Professeur Le Brac – lutinologue à Carnac – la bande à bonnet découvre bientôt l’existence d’un talisman capable de mettre en échec ses adversaires. Son nom : la “Grosse Galette”…

Pourchassés de toute part, lutins urbains et bretons se mettent en quête de l’objet magique. Au cœur de la Bretagne mystérieuse, leur route ne tarde pas à croiser celle d’un jeune policier en vacances : Gustave Flicman… qui n’est pas près d’oublier son séjour au pays des Korrigans !

Mon avis : 

Quand un livre raconte une histoire de lutins, de Korrigans, tout ça en Bretagne, forcément, je plonge dans le roman à pieds joints. Alors, dimanche, je me suis installée au soleil pendant que mes enfants jouaient dehors et je suis partie en voyage… jusqu’à ce que la réalité me rattrape. J’ai donc fermé mon livre, que j’ai terminé, le soir, en pyjama, avec mon co-lecteur O’Connell.

Le jeune policier Gustave Flicman était venu en Bretagne, à Restick, se reposer tranquillement et se remettre de ses aventures vécues dans les précédents tomes de la saga. Mais son congé maladie ne va pas être de tout repos ! Après une attaque rondement menée par la BRO (Brigade de Répression de l’Onirisme), l’Université d’Onirie a dû fermer dans l’urgence. Réfugiés chez leur cousins bretons, les Lutins Urbains ont besoin de renfort pour préparer la contre-attaque. Et c’est ainsi que Gustave, lors d’une enquête, découvre toute une joyeuse bande qui va l’emmener de Brest à l’île de Groix.

Pour entrer dans ce roman, il faut croire aux lutins, korrigans, personnages de contes et du folklore breton. Mais attention, à la BRO qui va se lancer à vos trousses!

Pour être honnête, bien que je croie à tous ces êtres merveilleux, j’ai eu du mal à entrer dans le roman. L’attaque de l’Université d’Onirie m’a laissée perplexe. Bien entendu, si j’avais lu les précédents tomes, j’aurais trouvé tout cela logique dès les premières lignes. MAIS. Mais dès le chapitre suivant, j’ai embarqué, direction la Bretagne, pour une aventure pleine d’iode et d’humour. Et j’ai compris le pourquoi du comment de cette attaque intelligente, bien programmée et bien outillée. Et j’ai aimé ce roman. Ça m’a même donné envie de lire les quatre tomes précédents :

Les 5 tomes :

– Les Lutins Urbains – L’attaque du Pizz’ Raptor
– Les Lutins Urbains – Le dossier Bug le Gnome
– Les Lutins Urbains – Les Lutins noirs
​- Les Lutins Urbains – Le péril Groumf
​​- Les Lutins Urbains – Korrigans et Grosse Galette

J’ai aussi aimé le voyage en Bretagne, Carnac, Brest, l’île de Groix, le phare d’Eckmühl à Penmarc’h. Ça m’a donné envie de partir en vacances dans le Finistère.

J’ai aussi aimé les interventions de l’auteur, ses *Psiiiiit pleins d’humour qui nous rappellent ce qui s’est passé dans les tomes précédents, qui nous parlent de sa liberté d’auteur, qui font de petits teasings… J’ai également aimé les illustrations crayonnées signées Godo.

En fin de volume, une petite biographie présente l’auteur et nous trouvons la quatrième de couverture ainsi que la couverture des précédents tomes. Un « abécédaire des lutins et autres créatures cités dans ce livre », ainsi que des références aux « Folkloristes… collecteurs… mais qui étaient vraiment les spécialistes des lutins ? » apparaissent en fin de tome, ce qui est bien utile si on veut être certain-e d’avoir tout compris !

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Ce roman est à lire à partir de 10 ans. Je pense en parler au CDI car ça pourrait plaire à nos petits lecteurs bretons, notamment aux élèves de 6ème qui travaillent sur la lecture des contes et aux élèves de 5ème que nous emmenons à Brocéliande chaque année.

Je vous le conseille vivement !

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Où le trouver ? 

La série des Lutins Urbains est publiée par une petite maison d’édition, donc on ne trouve pas ces romans partout. Les ouvrages peuvent être commandés sur le site des Editions P’tit Louis ou sur le site de la FNAC. 

Vous pouvez aussi liker la page facebook (https://www.facebook.com/leslutinsurbains/) ou vous rendre sur le blog (http://www.les-lutins-urbains.editionsptitlouis.fr/) pour suivre les aventures de lutins urbains .
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